Avec la réintégration de Cabriès-Calas au sein du Syndicat Intercommunal du Grand Vallat (SIGV) en 2022, la municipalité a fait de la rénovation du dispositif de vidéoprotection une priorité.
Consciente des limites techniques de l’ancien système — reposant sur des liaisons hertziennes, inadaptées à la topographie et l’étendue de la commune, et sur un parc de caméras obsolètes — l’équipe municipale a engagé une refonte complète de l’infrastructure, rendue indispensable par le dysfonctionnement persistant de l’ancien dispositif.
Sous l’impulsion d’Amapola Ventron, et de l’adjoint à la Sécurité, la commune a mené à bien un chantier stratégique : le déploiement, en moins de 24 mois, d’un réseau de « fibre noire » couvrant l’ensemble du territoire communal. Cette fibre optique dédiée, entièrement sécurisée, est spécifiquement réservée à l’usage de la vidéoprotection et indépendante des réseaux commerciaux tels que celui d’Orange.
A ce jour, la commune est équipée de 35 caméras, couvrant l’ensemble de ses principaux accès. Ce dispositif est relié au Centre de Supervision Urbain Intercommunal (CSUi) du SIGV, basé à Simiane,
Le Centre de Supervision Urbain Intercommunal (CSUi) est un local équipé d’écrans affichant en direct les images filmées par les caméras de vidéoprotection. Il se situe dans les locaux du SIGV à Simiane, dans un local spécifique, clos et sous alarme, où des opérateurs surveillent en temps réel tous les mouvements sur notre territoire. L’accès est réglementé et limité aux seules personnes ayant une habilitation du Préfet, et permet d’améliorer considérablement le travail en coopération avec la police Nationale et la Gendarmerie.
Ce dispositif est installé conformément aux dispositions légales et réglementaires suivantes relatives au traitement des données :
- La loi N°95-73 du 21/01/95 d’orientation et de programmation relative à la sécurité ;
- Les articles L251-1 à L255-1 ainsi que R251-1 à R253-4 du code de la sécurité intérieure ;
- L’arrêté du 03/08/2007, portant définition des normes techniques des systèmes de vidéosurveillance.
- L’arrêté préfectoral d’autorisation
Afin de garantir le respect de la vie privée des citoyens, les caméras filment uniquement les voies et lieux publics, des filtres occultants masquent automatiquement les zones privées : fenêtres, jardins, terrasses… La consultation et l’extraction des images sont strictement réglementées et répondent à une demande de réquisition formulée par un Officier de Police Judiciaire, suite à un dépôt de plainte ou à des fins d’enquête.
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