Au Conseil Métropolitain, nous avons voté une aide financière aux communes pour renforcer la lutte contre les dépôts sauvages de déchets, un véritable fléau qui défigure nos territoires, nuit à l’environnement et pèse lourdement sur les budgets municipaux.
À Cabriès, comme dans de nombreuses communes, nous sommes confrontés à une recrudescence inquiétante de ces dépôts illicites : gravats, encombrants, déchets verts, électroménagers… Ces comportements inciviques, souvent répétés, impactent non seulement nos paysages et la qualité de vie des habitants, mais génèrent également des coûts importants pour la collectivité. Chaque intervention pour nettoyer une zone souillée représente des heures de travail pour les services techniques, des frais logistiques, et détourne des moyens humains et financiers d’autres missions essentielles.
Cette pollution visuelle et écologique compromet aussi la biodiversité, contamine les sols, les nappes phréatiques, et crée un sentiment d’abandon dans certains quartiers. Pire encore, elle alimente un cercle vicieux : plus un site est souillé, plus il attire d’autres dépôts sauvages.
Face à cela, nous avons décidé d’agir avec détermination. La commune de Cabriès va solliciter cette aide métropolitaine afin de renforcer ses moyens d’action : surveillance accrue, mise en place de dispositifs de prévention, installation de caméras, signalisation renforcée, et interventions rapides pour éviter que les zones touchées ne deviennent des points noirs permanents.
Car il s’agit bien d’un acte de délinquance environnementale, et nous ne pouvons plus rester passifs. La propreté de notre commune, la protection de notre patrimoine naturel et la sécurité de nos habitants en dépendent.
Ce soutien financier est une avancée importante. Il permettra à notre commune de mieux faire face à ce défi, de sensibiliser davantage, et de sanctionner plus efficacement les comportements irrespectueux. Ensemble, avec l’appui de la Métropole, nous affirmons notre volonté de préserver notre cadre de vie et de faire reculer les incivilités.