Constat initial
De nombreux habitants de Cabriès-Calas constatent l’augmentation du nombre des vols commerciaux au-dessus de la commune et les nuisances sonores qui les accompagnent

Elles semblent être les conséquences de deux phénomènes dont la fréquence ne cesse d’augmenter :

  • A Calas, les atterrissages « main droite » et des avions qui passent à basse altitude
  • A Cabriès, les décollages vers le Sud et l’utilisation de la route Est.

Parallèlement, nous constatons que :

  • Au décollage, l’utilisation de la piste 13 (sud) et l’utilisation de la route Est se développent au détriment de la piste 31 (nord)
  • Le développement à terme des vols long-courriers à l’aéroport Marseille-Provence, avec une ambition de croissance du trafic annuel de 8 à 12 millions de passagers.
  • Une dispersion accrue des routes aériennes, impactant des zones auparavant épargnées.
  • Une mobilisation des associations de riverains, notamment autour de Marseille.
  • Un objectif préfectoral de réduire de 25 % la population exposée aux nuisances aéroportuaires (arrêté du 20/09/2024).

Ces éléments peuvent laisser penser que des vols sur une zone fortement urbanisée (Marseille, Le Rove …) pourraient être réorientés vers une zone moins urbanisée, telle la commune de Cabriès.

Actions de la municipalité
Depuis début 2023, la municipalité participe activement aux réunions de la préfecture et de l’aéroport, et a mis en œuvre plusieurs initiatives :

  • Lancement d’une pétition
  • Réalisation d’une campagne d’enregistrements des niveaux sonores, avec la Métropole.
  • Coordination avec les communes voisines : pour envisager une action commune

Pour autant, la pétition lancée par la mairie en début d’année (560 signatures) ainsi que le nombre de réclamations sur le portail Aérovision, seules prisent en compte par la DGAC, ne reflètent pas le niveau d’exaspération de la population.

Les enregistrements effectués montrent des niveaux sonores moyens sur 24 heures inférieurs à 55 dBA le jour et 50 dBA la nuit, respectant les normes. Les nuisances proviennent surtout des pics sonores dépassant 65 dBA, particulièrement gênants avec 30 % des survols entre 18h et 6h (dont 10 % entre 22h et 6h).

Annonce du Préfet
Compte tenu des nombreuses manifestations des collectivités locales et des associations de riverains, le Préfet a annoncé le lancement « d’une étude d’impact selon une approche équilibrée ».

Une procédure dont, les études préliminaires réalisées, aboutira à une consultation de la population au premier trimestre 2025.

La municipalité souhaitant « peser » sur les décisions préalablement à cette consultation a besoin du soutien de la population et propose de créer un groupe de travail à cet effet. Après divers échanges entre les personnes présentes, cette proposition a obtenu l’adhésion de l’assemblée.

 Création d’un groupe de travail
Un groupe de travail a été créé avec pour mission d’apporter des réflexions sur les actions à mener et d’accompagner la municipalité dans leur mise en œuvre.

Pour se faire trois axes de travail ont été identifiés

Objectifs :
Conscient du rapport de forces existant, faute de pouvoir supprimer le survol de la commune, l’objectif est de limiter les nuisances sonores. Cet objectif peut être obtenu en travaillant sur plusieurs leviers : respect de la règlementation par les compagnies, fermeture de l’aéroport aux vols commerciaux entre 22h00 et 6h00 comme cela existe par ailleurs, optimisation des techniques d’approche et des trajectoires …

Augmenter la visibilité de notre contestation
– Redynamiser la pétition
https://www.change.org/p/stop-aux-survols-d-avions-commerciaux-au-dessus-de-cabriès-calas

Augmenter le nombre des réclamations sur la plateforme Aérovision https://aerovision.marseille.aeroport.fr

2 – Identifier les leviers : Acteurs politiques, députés, associations des maires, CNE…
A ce titre Mme le maire annonce une réunion, le 15 novembre prochain, avec l’association nationale d’élus « Ville et Aéroport » sur le dossier de l’aéroport Marseille-Provence, préalablement à une rencontre entre l’association et le ministre des transports.

3- Recherche d’informations sur la règlementation