Lieux historique

Château Musée de Cabriès

Le Château de Cabriès (VIIIème  siècle ) dont la base a été remaniée au XVIIIème siècle abrite une exposition permanente des œuvres du peintre Edgar MELIK ainsi que  l’ensemble des vestiges gallo-romains découverts sur la Commune.

Musée Edgar Mélik

Le Piton

Pittoresque village perché sur son piton rocheux, dominé par la masse de son vieux château caractérisé par son clocher original, prolongement de la tour de défense de la porte d’accès vers le Haut-Cabriès, aux rues étroites et coupées à angle droit, si propices aux combats défensifs. Le château-fort ou place forte bâtie en pierres, paraît dater, quant à ses bases du moins, du IIXème siècle. Il a la forme d’un quadrilatère avec cour d’honneur centrale et portail d’accès ouvert dans un mur de défense, bâti sur son côté ouest. La partie la plus ancienne du château est certainement ce mur de défense et ce portail ouest. Le village primitif était bâti au pied du château sur le côté ouest. Il était entouré de murailles et devait compter une ou deux portes dont l’une seulement est toujours debout celle sur laquelle fut élevé bien plus tard le clocher actuel. Le village ne comprenait alors que les maisons situées entre le château et cette porte, l’église et la tour que l’on voit toujours, à l’ouest au bout de la rue de l’église et qui devait être une tour d’angle de rempart, faisant partie de son système de défense.

Le Piton

L’Oustaù per Touti (Ferme de Trébillane)

Situé à 200m du village de Calas, le Château de Trébillane, devenu ferme, abritait depuis le XIIIème siècle un centre d’exploitation agricole très important. En 1985, la Commune de Cabriès achète la ferme de Trébillane et y engage un programme de réhabilitation. En 1993,  » L’Oustaù per Toùti  » (la maison pour tous) est inaugurée et devient un lieu de rencontres pour les associations artistiques et culturelles.

L’Oustaù per Touti

L’Eglise de Cabriès

La construction primitive de l’église actuelle remonte au XIIème Siècle. Elle ne comprenait à l’origine qu’une seule nef composée de trois travées, séparées par deux arcs doubleaux, reposant sur quatre piliers en pierre romaine, dont l’un qui s’écroula à une date inconnue, fut rebâti en pierre de Bibemus. La partie supérieure du chœur, qui devait primitivement former une abside semi-circulaire supportant une voûte en cul-de-four (comme la plupart des églises romanes de Provence : Les Saintes-Maries-de-la-Mer, Sylvacane, Saint-Gabriel, etc.), avait été agrandie pour faire place au chœur actuel, surmonté d’une voûte en croisées d’ogives, non en pierres, mais en plâtre. L’église avait servi pendant des siècles de cimetière ; six caveaux ont été découverts sous son parquet. Enfin, les bas-côtés sont postérieurs à la construction du XIIème siècle. 
Le joyau de l’église est incontestablement le triptyque du XVIème siècle qui se trouve au milieu de la nef de la Vierge. Il représente, au panneau central, la Vierge assise, tenant sur ses genoux le corps de Jésus, descendu de la croix. 
A droite, Sainte Catherine, le livre et l’épée à la main, la roue à ses pieds. A gauche, Saint Antoine, portant le livre, le bâton et la clochette, qui sont les insignes du patron des Ermites. A ses pieds, le porc traditionnel et les flammes qui rappellent la protection du saint contre le Mal des Ardents. Dans le chœur on peut également admirer un retable en bois doré du XVIIème siècle. La toile qui s’y insère, représente une apparition de la Vierge tenant l’enfant Jésus dans ses bras. Dans une niche du fond de l’Eglise ont été posées deux magnifiques statuettes en bois doré du XVIIème siècle : Saint Raphaël et Tobie. On y trouve également un tableau du XVIIème siècle représentant Saint Michel terrassant le démon. Il se trouvait autrefois dans la chapelle Saint Michel. 
Les vitraux modernes (1955), non figuratifs, en verre antique soufflé dans la masse, on été exécutés par le peintre J. Riousse, posés par le maçon G.Feraud. L’armature est l’œuvre des frères ROSSI, de Saint Antoine.

L’Eglise de Cabriès

L’Eglise de Calas

L’autel majeur est une réduction de l’ancien autel de Saint Sauveur d’Aix. Devant l’église se dresse la statue de Monseigneur Imbert évêque de Corée, ayant habité Calas, au domaine de Labory, sculptée par Hippolyte Ferrat. De style grec et possédant trois nefs, elle a été bâtie de 1866 à 1869 par Monsieur Huot, architecte, sous l’administration de Monsieur Guitton, curé fondateur sous l’impulsion de Madame Louise Garavaque, bienfaitrice du hameau de Calas.

L'Eglise de Calas

Notre Dame de la Salette

Certains historiens la font remonter au IVème ou au Vème siècle. Son antiquité paraît prouvée par la construction de son sanctuaire qui est la « cella » primitive. 
Elle dut servir de paroisse aux anciens habitants de « Calcaria ». Elle servit d’église paroissiale jusqu’en 1869, date à laquelle fut bâtie la nouvelle église de Calas, par Mademoiselle Garavaque. 
Cet édifice a été remanié plusieurs fois au cours des siècles, ce qui a entraîné un changement de son aspect originel. Le chœur a été agrandi et on a rajouté une petite sacristie. Sur le côté nord-ouest de la chapelle existait un petit cimetière découvert par hasard au XVIIIème siècle lors d’une restauration. On peut voir à cet emplacement exact une cuve baptismale très ancienne en pierre creusée. 
Depuis 1958 à l’initiative du regretté Père Joseph Rey, curé de la paroisse, Notre de Dame de la Salette est un lieu de rassemblement pour plusieurs centaines de cavaliers à l’occasion de la traditionnelle bénédiction des chevaux et des cavaliers chaque lundi de Pâques.

Notre Dame de la Salette